Sophie Flepp, plasticienne, vit et travaille à Paris
Dans nos sociétés modernes, les avancées technologiques ont rapidement transformé notre rapport au corps. Aux évidents progrès de la science, s’opposent une disparition insidieuse du contact physique et visuel, des corps bridés, désincarnés, un contrôle accru des pulsions.
Démarche artistique :
Sophie Flepp a tout d’abord a travaillé sur la vulnérabilité de ce corps malmené, sa perte de repère, son flottement jusqu’à l’égarement parfois dans une représentation entre le tragique et le merveilleux. Par la suite son travail a figuré l’expression d’une certaine délivrance, une libération des corps bridés.
C’est à partir d’un plastique transparent, travaillant comme en gravure la technique de la réserve, qu’elle découpe, remodèle l’individu et en extirpe des silhouettes grandeurs natures. Avec un scalpel, elle réalise une chirurgie du corps qu’elle tente de représenter diaphane, affranchi de son carcan social.
Actuellement s’interrogeant sur l’avenir de l’homme, sa capacité à progresser mais aussi à se détruire, elle se consacre à des projets futurs de plus grandes ampleurs, mélangeant différents mode d’expression, tel le théâtre/performance, les arts plastiques et la mise en lumière associé à des projections d’image, mettant en scène les contradictions des hommes qu’en a son désir de créer un monde meilleur.
Parcours artistique :
Depuis 2008, son œuvre a fait l’objet d’expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Ces installations ont été vues in situ dans les jardins publiques, lors de parcours citadins.
Elle a entre autre participé à une mise en lumière de son travail pour la Nuit Blanche-off en 2012. Puis en 2014, invitée par Nuit Blanche, elle immerge dans une piscine des silhouettes de baigneurs, installation soutenue par une bande son et mise en lumière, avec l’intervention de sportifs de nage synchronisée.
La presse en parle : www.aiguillage.org / Le Parisien / Newsart Today
Portraits réalisés par Fabiana Cifuentes
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